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22 mars 2011

Last Night

Réalisé par Massy Tadjedin (2011).

 

Keira Knightley, Sam Worthington, Guillaume Canet et Eva Mendes dans un quatuor amoureux. Un film sobre, mais très intense. Les acteurs ont choisi un jeu modeste, qui les rend d’autant plus touchants et crédibles.

 

Laura et Michael sont collègues de bureaux.

Sans se connaître très bien, ils sont irrépressiblement attirés l’un par l’autre. Lors d’un voyage d’affaire, tous les deux sont quasiment certains de l’issue… Résister leur semble impossible, bien qu’indispensable. Michael, plus très sûr de son pouvoir de séduction, a du mal à tenir à distance cette femme superbe, triste et mystérieuse, qui ne lui cache pas son intérêt.

 

Joanna et Alex se sont connus il y a quelques années, à Paris, où ils ont vécu une belle histoire d’amour. Leur relation s’est terminée avec le départ de Joanna pour New York, où elle est devenue journaliste et essaye d’être écrivain. Un matin, elle croise par hasard Alex dans la rue, qui l’invite à dîner. Ils passeront la soirée ensemble, entre nostalgie et désir renaissant.

 

Seulement, Joanna et Michael sont mariés.

 

Mariés depuis quelques années, couple solide et très lié, ils se font confiance tout autant qu’ils craignent la routine. Michael est attiré par Laura, et Joanna l’a bien compris. Quant à elle, elle n’a jamais confié à son mari l’histoire qu’elle avait eue avec Alex.

 

Un scénario très bien mené, qui pose la question de la fidélité d’une façon qui, pour moi, était inédite.

Qu’est-ce que tromper ? Est-ce tromper physiquement, ou tromper mentalement ? Tromper physiquement, sans sentiment, est-ce tromper ? Tomber amoureux d’un autre, sans rien en faire, est-ce tromper ?

 

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4 février 2011

Au-delà

De Clint Eastwood, avec Cécile de France, Matt Damon, etc.

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C’est jamais bon, quand on attend trop d’un film. Clint Eastwood, réalisateur de Million Dollar Baby, Grand Torino, deux de mes films préférés, qui choisit le thème suivant : qu’y a-t-il après la mort, comment arrive-t-il que l’on se rapproche de la mort, qu’on la touche du doigt tout en appartenant toujours au monde des vivants.

Trois personnages, qui n’ont rien en commun que cela : l’expérience de la mort, pendant la vie.

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Marie, journaliste française à succès, en vacances en Thaïlande avec son producteur et petit-ami, évite la noyade de peu. Alors qu’elle est sous l’eau, que ses poumons se remplissent, elle se sent approcher de la mort, voit les lumières et les visages, les sons qui n’appartiennent plus au monde des vivants.

George est un médium, qui arrondit ses fins de mois en permettant aux gens de communiquer avec les proches qu’ils ont perdu.

Marcus, jumeau de Jason, perd son frère dans un accident de voiture. Incapable de surmonter cette perte, il ne vit que pour la possibilité de communiquer avec lui. De charlatans en charlatans, il va découvrir sur internet l’existence de George, médium réputé excellent.

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Le scénario du film est « simple », dans le sens où les histoires des personnages s’entrelacent, épisode par épisode, jusqu’à la rencontre finale. On sait dès le début que Marie, George et Marcus, incompris de tous, ne peuvent trouver de soutien et de réconfort que les uns auprès des autres. Cette ligne directrice, touchante, ne suffit pas à rendre le film émouvant. Cette recherche de l’âme sœur (dans le sens, seule âme qui peut comprendre et se sentir concernée par ce qu’ils vivent les uns et les autres) tombe dans le cliché. Et c’est en cela que j’ai été le plus déçue. Même si réflexion sur l’au-delà il n’y a pas, le scénario aurait au moins pu être plus empathique. Les trois personnages naviguent dans leurs émotions, mais ils y naviguent tout seul. On ne se sent pas concerné.

Lorsque Marie commence des recherches sur l’au-delà pour écrire un livre, on espère que la réflexion va arriver : mais non. Elle dit qu’elle s’appuie sur les théories de scientifiques renommés, mais aucune allusion à ce qu’elle découvre n’est faite…

J’ai donc trouvé que les émotions des personnages étaient trop survolées. Je pense que Clint Eastwood a voulu faire dans la discrétion et le minimalisme, et c’est dommage à mon avis. C’est vrai : que peut-on dire sur l’au-delà, à part des suggestions, des doutes, des mystères non résolus ? Mais j’aurais aimé qu’au moins il ait une thèse. Cette thèse pointe le bout de son nez lorsque George aide Marcus à entrer en contact avec son frère Jason, mais au final ce ne sont que des lieux-communs. La lumière, le bien-être, la plénitude, etc.

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J’aurais aimé dire « allez le voir quand même pour vous faire une idée », mais je pense que ce n’est pas du tout utile !

 

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16 décembre 2010

Plein nord

De Willy Vlautin, traduction de David Faumqueberg aux éditions Albin Michel

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Allison vit à Las Vegas avec sa mère et sa soeur. En compagnie de son petit ami, Jimmy, elle traîne dans les bars, boit beaucoup, se laisse entraîner par lui et son groupe de copains dans des virées malsaines. Allison est toujours trop soûle pour se rendre compte que Jimmy l'emmène se faire tatouer une croix gammée dans le dos. Elle est trop soûle pour réaliser qu'elle prend trop de risques, et tombe enceinte. Cet événement lui sert d'ailleurs de déclic, et du jour au lendemain, elle décide de partir. Elle quitte Jimmy, elle quitte sa famille, et elle quitte Las Vegas.

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A Reno, elle tente d'oublier sa vie d'avant. Repartir à zéro est trop difficile, elle se contente d'essayer de continuer. Après avoir fait adopter son petit garçon par une famille de la région, entre deux crises d'angoisse et deux retombées dans l'alcool et les fréquentations malsaines, Allison trouve un travail de serveuse dans un fast food, puis un autre dans une entreprise de vente par téléphone pour arrondir ses fins de moi. Au fil des jours, elle fait de nouvelles rencontres, qui n'ont l'air de rien comme ça, mais qui l'aident à s'en sortir.

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Willy Vlautin a écrit là un roman très sensible. Basé uniquement sur la personnalité, les pensées et les tribulations de l'héroïne, il nous emmène de Las Vegas à Reno, de la décadence à l'espoir. La jeune Allison est très touchante. Elle tente d'accepter ses erreurs et d'aller de l'avant, ce qui n'est qu'une expression et ne va pas de soi.

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J'ai très envie de comparer cette histoire à celle d'un road movie, car ce n'en est pas tout à fait un. L'action se déroule seulement dans deux villes, et même si l'on accompagne pendant quelques chapitres Allison se rendant de l'une à l'autre, son parcours est loin de constituer la majeure partie du livre. Mais les rencontres que fait Allison donnent chaque fois l'occasion à un nouveau personnage de raconter son histoire, de partager son parcours et ses progrès. Ces petites histoires dans l'histoire finissent par être comme les étapes d'un road movie.

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16 décembre 2010

Un balcon sur la mer

Un film de Nicole Garcia, avec Jean Dujardin, Marie-Josée Croze

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Marc est mari et père de famille, dans une grande et élégante maison à quelques kilomètres d'une ville de province. Collaborateur de son beau-père dans l'immobilier, il rencontre un jour l'une de leur cliente, une jeune femme de son âge, blonde aux yeux clairs, qu'il reconnaît immédiatement. Il en est sûr : il s'agit de Cathy, son amie d'enfance à l'époque où lui et ses parents vivaient à Oran, en Algérie.

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Marc et Cathy vont se reconnaître, passer du temps ensemble, s'apprivoiser de nouveau et retrouver leur complicité. Au fur et à mesure que Marc se rapproche de ce qu'il avait perdu enfant, il s'éloigne de sa femme, de sa famille. Alors qu'il s'était toujours tu au sujet de l'Algérie, il retourne sur les traces de son passé, qui le ramène à Cathy, son amie d'enfance, la femme dont il vient de tomber très amoureux.

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Un film extrêmement sensible et émouvant, un regard simple et subtil sur l'Algérie. Jean Dujardin est excellent.

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29 novembre 2010

Elle s'appelait Sarah

Un film de Gilles Baquet-Brenner, d’après le roman éponyme de Tatiana de Rosnay

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Ce titre me fait tout de suite penser à la chanson de Goldman, « Comme toi » ; c’est peut-être fait exprès. En tout cas, c’est tout d’abord l’adaptation cinématographique du roman de Tatiana de Rosnay.

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J’avoue que je partais avec un a priori, même si Kristin Scott Thomas, que j’aime beaucoup, a le rôle principal, et décrit dans les interviews ce film comme l’un des plus marquants de sa carrière. J’avais un a priori, car le livre est vraiment court et que le film est long, car j’ai l’impression aussi qu’il est difficile de réinventer à l’infini des scénarios autour du même thème : la Shoah, ici la rafle du Vel d’Hiv. Mais si. C’est possible, ce film en est une fois encore la preuve.

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Peut-être que j’étais dans une condition particulière (vieux cinéma de quartier un soir à Bruxelles), mais j’ai beaucoup aimé. Marquée, même. J’ai été très émue par le côté « moderne » du film ; c’est-à-dire ces allers et venues dans le temps, entre le jour de la rafle, l’enfance de Sarah, son adolescence, et le moment où l’héroïne, Julia, se replonge dans le passé de Sarah.

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Julia et son mari emménagent dans un appartement de la rue Saintonge, l’un des immeubles dans lesquels a eu lieu la rafle du Vel d’Hiv. Ils ne savent pas encore que des années plus tôt, une famille de Juifs, les Starzinsky, ont été arrêtés et emmenés dans un camp de concentration. Juste avant de quitter l’appartement, Sarah enferme son petit frère Michel dans un placard pour le protéger, et en garde la clé avec elle. Alors, elle n’aura plus qu’une obsession : s’enfuir pour le libérer.

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Julia se retrouve dans de multiples dilemmes. Aller jusqu’au bout de la « vérité », cette vérité qu’elle est sur le point de découvrir au sujet de la famille de son mari et de la manière dont ils ont acquis cet appartement de la rue Saintonge. Et, alors qu’elle a essayé pendant des années d’avoir un second enfant, alors qu’elle avait même abandonné l’idée, elle tombe enceinte. Mais son mari lui dit qu’il était passé à autre chose, et lui demande d’avorter.

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Il y a trop de choses à dire. Pour moi, ce film est vraiment réussi. J’ai entendu beaucoup de discours négatifs, mais je ne suis pas d’accord. Il est bouleversant, les acteurs sont excellents, l’histoire est bien menée, passionnante, on se sent concerné.

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29 novembre 2010

Les heures souterraines

De Delphine de Vigan aux éditions JC Lattès

C’est un livre qui fait peur.

Deux histoires en parallèle, deux vies qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre, dont on sent qu’elles doivent être reliées, à un certain moment du récit.

Mathilde et Thibault ont des raisons bien différentes de se trouver à côté de leur propre vie, de devenir étrangers à eux-mêmes. Pourtant, ils avancent encore. Ils ne cherchent pas de raisons de s’en sortir, ils continuent simplement à être. L’instinct de survie a une place importante, dans ce roman. On sent que les personnages sont à bout, mais tant qu’ils respirent, ils sont là.

Mathilde a perdu son mari il n’y a pas longtemps, et élève seule ses trois enfants. Thibault vient de rompre avec une femme qu’il a aimée plus qu’aucune autre, mais qui ne le lui a jamais rendu. Pour éviter de trop souffrir et d’être toujours celui qui aime le plus, il met fin à leur relation. Et continue sa vie de médecin à domicile, sans un bruit, mais le cœur déchiré.

L’histoire qui m’a le plus touchée est celle de Mathilde. C’est aussi celle que Delphine de Vigan développe le plus. Adjointe de l’un des directeurs d’une entreprise de conseils, Mathilde s’épanouit et prend de plus en plus de responsabilités, jusqu’au jour où lors d’une réunion, elle contredit son supérieur devant des clients. Elle ne pensait pas à mal, elle voulait juste que l’entretien se passe bien. Seulement, le directeur ne l’entend pas de cette oreille et, très vexé, il commence à harceler son adjointe. Mais sans rien dire, il lui enlève petit à petit tous les dossiers, coupe toute communication avec elle, lui fait une mauvaise réputation auprès de leurs collègues, et finit par la reléguer dans le bureau près des toilettes. Assise à son bureau, elle n’a plus rien à faire. Et personne pour lui venir en aide.

Mathilde doit continuer à gagner un salaire, elle a des enfants à élever. Et comme elle trouve tout cela très injustifié, elle continue de protester, mais en vain. Cette « machine infernale », ce « cercle vicieux », en est à un stade déjà trop avancé.

Delphine de Vigan raconte avec beaucoup de talent et de sensibilité chaque étape de ce harcèlement moral.

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9 septembre 2010

Crime d'amour

Un film d’Alain Corneau, avec Kristin Scott Thomas, Ludivine Sagnier (2010)

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Isabelle, un jeune cadre au grand talent, travaille dans une entreprise de conseil en marketing. Elle est l’adjointe de Christine, vraie caricature de la femme d’affaire riche qui s’assume. Isabelle est aussi blonde que Christine est brune, elle est aussi peu sûre d’elle que Christine a d’assurance. Très différentes, elles forment une équipe étrange, mais qui semble solide : Isabelle a de brillantes idées, et Christine les véhicule.

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Dès le début du film s’installe entre une relation ambiguë. Christine ne cesse de souffler le chaud et le froid avec son adjointe, totalement désarçonnée par la beauté calme et l’autorité imposante de sa supérieure. Isabelle ne sait pas si Christine veut qu’elle évolue, ou si elle veut se servir d’elle et de ses stratégies pour gagner en puissance professionnelle.

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Un jour, Isabelle commence à fréquenter Philippe, qui est aussi l’amant de Christine. Une confrontation muette entre les deux femmes s’instaure, et Christine va jusqu'au harcèlement moral. Humiliations publiques, pièges, provocation, démonstration et déclarations d’amour comme de haine. Isabelle s’enfonce petit à petit dans une grande dépression, commence à prendre beaucoup de médicaments, et un soir, elle pénètre par effraction chez Christine et la poignarde.

Mais au lieu d’essayer de dissimuler son acte, elle amène la police à la reconnaître coupable.

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C’est un film très sombre, qui se passe essentiellement dans l’univers gris de l’entreprise.

Le thème du harcèlement moral est bien traité, on observe bien chaque étape de l’évolution du mal-être d’Isabelle, sans jamais cerner les motivations de Christine, qui reste un mystère aussi bien pour les personnages du film que pour le spectateur. Le personnage de Philippe, entre ses deux maîtresses, est un pathétique et insignifiant, bien qu'agréable à regarder.

Par contre, la première partie du film, qui raconte le harcèlement de Christine, m'a semblée trop courte. Je pense que le scénario aurait pu davantage travailler sur cet aspect de l’histoire, même si la suite est très bien menée.

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Le film m’a surtout fait réfléchir au monde du travail.

Dans chaque bureau il faut que règne la mesure, le professionnalisme et l’indifférence aux sentiments. J’imagine que c’est pour ces raisons que dès que quelqu’un se laisse aller, craque ou parle de ses états d’âme, tout devient très compliqué. Le développement d’une relation extra-professionnelle est toujours risqué. Se confier est dangereux aussi, et s’aventurer sur le terrain de la concurrence-complicité, comme le font les héroïnes, est sans doute voué à l’échec.

Tout le monde se retient de laisser transparaître ses sentiments, son humanité en fait, ce qui peut parfois être aliénant si l’on ne sait pas se cantonner à son personnage « d’apparence ».

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31 août 2010

Thelma et Louise

Un film de Ridley Scott (1991)

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J’ai vu ce film pour la première fois il y a quelques semaines… Je sais c’est incroyable, surtout que c’est un « road movie » et que j’adore ça…

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Vous connaissez tous l’histoire : Thelma et Louise, l’une serveuse dans un restaurant vivant une relation intense mais compliquée avec un certain mystérieux Jimmy, l’autre femme au foyer désespérée, entre un intérieur glauque et un mari qui s’en fout.

Elles décident de partir ensemble pour un week-end, elles font leurs bagages, prennent la route pour oublier leur quotidien morose et/ou compliqué pendant deux jours. Le premier soir, elles s’arrêtent dans un bar et rencontrent un homme, séduit par Louise qui cherche d’abord à s’amuser avec lui, mais comprend vite qu’il en veut plus… Il l’entraîne sur le parking voisin et essaye d’abuser d’elle, quand Thelma les retrouve et le tue d’une balle de revolver. Commence alors leur course à travers le pays pour échapper à la police.

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Evidemment j’ai aimé ce film… Pour moi tout y est, les paysages, les personnages perturbés mais pleins d’espoir, les bons acteurs (l’un des premiers films de Brad Pitt je suppose, rigolo avec son accent du fin fond de l’Amérique), et la fin, époustouflante. Je ne m’y attendais pas du tout, et en même temps c’est tellement logique… Vraiment il m’a fait beaucoup d’effet et je me suis demandée ce que j’avais foutu pour passer à côté ! Moment particulier, donc, à regarder ce film dans le train, quelques jours après être revenue de mon voyage aux Etats-Unis…

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31 août 2010

Un poison violent

Un film de Katell Quillévéré (août 2010)

Anna, 14 ans, revient dans la maison de son grand-père paternel après une année en pension, afin de préparer et de faire sa profession de foi. Ses parents viennent de se séparer et sa mère, Jeanne, habite pour le moment dans cette grande maison de famille. Anne ne sait pas ce qu’il s’est passé et espère le retour de son père. En attendant, elle passe ses vacances à échanger avec le Père François, à qui elle confie ses doutes sur sa foi, avec Pierre, son amoureux, et avec son grand-père, avec lequel elle a une relation très complice. Silencieusement, Anna va regarder sa mère souffrir de l’absence de son mari, tandis qu’elle essaye de se débattre avec les sentiments déconcertants du début de l’adolescence.
Avant sa profession de foi, Anna apprend que les nourritures de l’esprit sont celles qui importent, que les tentations de la chair ne sont qu’idolâtrie et illusion, tandis que les habitants de ce microcosme se débattent avec leurs démons intérieurs, sous l’œil attentif du clocher du village.

Un film extrêmement sensible, où tout est suggéré. Des dialogues simplissimes et efficaces, qui nous vont droit au cœur, des jeux d’acteurs sans fausse note. Pour moi, un petit bijou. Je omprends qu’on se demande parfois ce qu’apporte telle ou telle scène ; il faut je crois penser le film dans son ensemble, et sentir ce que chaque mot, chaque visage, apporte à cet émouvant éventail d’émotions.

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